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photo: @beaxgraphie

Nouvel album Breathe Out à paraître le 28 janvier 2022

Dans ses chansons, on entend des échos sonores des cinq continents, la complicité de musiques savantes et populaires et des prouesses acoustiques inspirées.  A travers instants festifs, célébrations et confidences, on découvre une tradition magique inventée par Luna Silva & The Wonders.

Née sous le double signe de la poésie musicale et de la rencontre des mondes, Luna Silva est enfant de la balle. Ses parents se sont rencontrés et l’ont conçu alors qu’ils étaient élèves de l’école circassienne Fratellini : lui, Espagnol acrobate et clown, elle, Anglaise et douée pour la comédie. Ils deviennent professionnels, la famille s’agrandit et tous suivent les péripéties internationales des chapiteaux qui abritent leurs prouesses.

A La Réunion avec le Circo Raluy, un clown, ancien chanteur lyrique encourage Luna vers le chant. Aux Etats-Unis, embarquée dans le train du plus grand cirque du monde le Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus, son père lui met un ukulélé entre les mains qui lui ouvre la voie de la composition. Circulant de wagon en wagon, les stimulantes cultures des artistes internationaux : jongleurs chinois, cavaliers cosaques ou acrobates cubains lui inspirent ses premières chansons.  

Aux aventures circassiennes suit la vie de bohème parisienne. La maison familiale ouvre sa porte aux artistes de passages comme aux réfugiés kurdes. Adolescente, Luna, après les cours de piano et de guitare de son enfance, étudie le jazz vocal et chante en duo avec une amie dans les rues ou sur le parvis de Notre  Dame.

Alban Moraud, ingénieur du son de la section musique du lycée bilingue qu’elle fréquente, lui propose de produire son premier album. Le projet est ponctué de riches expériences musicales et cosmopolites. En Europe, Luna suit un programme d’échanges de traditions entre musiciens. En Inde, elle chante avec un musicien du Rajasthan ou dans une chorale au Burkina Faso. A Londres, elle étudie l’ethnomusicologie.

En 2019, huit ans après le début de sa production, After The Rain voit le jour. Il comprend des enregistrements captés tout au long de cette presque décennie et des chansons plus récentes accompagnées par le groupe qu’elle vient de réunir.

The Wonders se compose du guitariste et joueur de très cubain Maxime Barcelona, de la percussionniste chanteuse et guitariste Anissa Nehari et du contrebassiste Yann-Lou Bertrand.

Une équipe de passionnés, amoureux du spectacle qui offrent sans compter leurs talents acérés et leurs personnalités facétieuses de saltimbanques accomplis.

Pour la chanteuse émouvante, la scène est le théâtre d’une célébration heureuse, qu’elle prépare avec soin. Au sol, un tapis amoureusement tissé dans une contrée lointaine, au dessus, de joyeuses guirlandes, elle avance, vêtue d’une robe aux couleurs éclatante, une fleur plantée dans les cheveux en un geste cérémonial précédant le partage généreux de ses chants aux milles pigments.

Luna Silva a écrit la majorité des chansons de Breathe Out pendant le confinement dans ses trois langues naturelles : l’anglais direct et si rythmique de sa mère, l’espagnol poétique hérité de son père et le français de son quotidien. Du scintillant cavaquinho et de la mandole aux sonorités profondes, qu’elle vient d’adopter, jaillissent des mélodies taillées dans la toile de ses rêves chamarrés, de ses expériences nomades ou dans le vif de ses réactions au monde contemporain. Les arrangements surgissent de l’enthousiasme créatif des Wonders, rejoint par le jongleur d’instruments à vent Thibaud Merle .

Dans Breathe Out, la mandole rend hommage au gumbri des gnawas marocains. Corps de jour est parfumé d’essence cubaine, Blue Mania évoque la prolifération des écrans du quotidien et Marée Haute est né en dansant une gavotte de l’Aven.

Au total 12 chansons, 12 histoires, 12 univers.

Breathe Out est une expiration jubilatoire après les contraintes d’isolement sanitaire, un souffle vital d’énergie et de poésie. Un univers inédit taillé pour le partage.